Mes livres ne sont pas des livres, mais des feuilles détachées et tombées presque au hasard sur la route de ma vie.
Chateaubriand

 
 

 

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Ref. : 6055

Annalles et Chronicques du Pais de Laval et parties circonvoisines depuis l'An de Nostre Seigneur Jhesu-Crist 1480 jusqu'à l'année 1537, avec un préambule retrospectif du temps anticque, jadis composées par feu Maistre Guillaume Le Doyen...
LE DOYEN Guillaume. LA BEAULUERE Louis de.




Se Vend à Laval, en la Boutique de Honoré Godbert, Marchant Libraire et Imprimeur, demeurant Rues de la Sainte Trinité et du Pin Doré, Sans Date. 1859

Broché, couverture verte imprimée en noir (couverture défraîchie avec petits manques de papier au 1er plat supérieur, second plat légèrement froissé, dos légèrement fendu), in-8, 22,5x14 cm, texte en vers par Guillaume Le Doyen, notes et éclaircissements de M. Louis La Beauluère, gardes jaunes, index, beau papier exempt de rousseurs, état correct (intérieur en très bon état - quelques pages écornées), édition originale de toute rareté (ouvrage imprimé à 325 exemplaires).

XXIII+400 pages.

Annales et Chroniques du Pays de Laval en Mayenne...
Annalles et Chronicques du Pais de Laval et parties circonvoisines depuis l'An de Nostre Seigneur Jhesu-Crist 1480 jusqu'à l'année 1537, avec un préambule retrospectif du temps anticque, jadis composées par feu Maistre Guillaume Le Doyen, en son vivant Notaire Roïal au Comté de Laval, publiées pour la 1ère fois par M. H. Godbert, avec Notes et Esclaircissements de M. Louis La Beauluère. Honoré Godbert, Marchant Libraire et Imprimeur à Laval, Sans Date [1859].

Guillaume Le Doyen naquit vers 1460 à Laval près du Manoir-Ouvrouin dans une maison qui avait été construite sur un emplacement concédé à son grand'père par Jean Auvé, au lendemain de la guerre de Cent Ans, et dont le lot principal lui échut en 1490. Après avoir étudié à la « grant escolle » le français et le latin sous la direction d'un maître nommé par le chapître de Saint-Tugal, il devint secrétaire du chapître du Cimetière-Dieu, puis, « ou tout foul ou tout saige », se maria en 1486 avec une femme dont on ne sait que le prénom de Jeanne, et qui lui donna lieu « de la loser ».
Vers le même temps, il prit une charge de notaire du Comté de Laval qu'il garda toute sa vie, ayant eu le bonheur, à force de rechercher la faveur du peuple et l'amitié des grands, comme le seigneur de Laval, de se voir le premier confirmé, en 1515, par le sévère Jacques Tahureau, que Louise de Savoie avait envoyé dans le Maine pour réduire le nombre des notaires. Sa clientèle était d'ailleurs assez choisie, et parmi les nombreux actes que reçut le tabellion-chroniqueur, beaucoup intéressent les comtes de Laval, les Dominicains, le clergé de la ville et la communauté des habitants. Cela ne l'empêchait pas d'exercer d'autres fonctions, comme celle de sergent du Manoir-Ouvrouin (quartier de Laval), celle de « sergent général » du comté, et de remplir depuis 1493 auprès de la juridiction d'Hauterive quelque office analogue. En 1530, il eut même la recette de l'hôpital Saint-Julien où, pendant 16 mois, dit-il, « Jamais il n'y eut jour de deduyt Ne sancté ». Tout ce travail à l'hôpital est aujourd'hui représenté par un reçu de quelques lignes. En relations journalières avec les officiers de Manoir-Ouvrouin, une porte ouverte dans le mur de clôture des deux maisons voisines rendant les communications constantes, Guillaume Le Doyen vécut encore ainsi « bien entretenu » quelques années, près de sa femme comme lui presque octogénaire, et mourut, semble-t-il, vers la fin de l'année 1540, sans enfant, laissant à des petits-neveux, comme Jean et Robert, ce dernier notaire à Laval, le soin de perpétuer le nom. [Wikipédia].

Le Doyen avait tenu un journal des évènements concernant la ville et le comté de Laval ; il reprit plus tard ce travail, peut-être vers la soixantaine, avant 1522 semble-t-il, mettant au point ce qu'il avait « jà assez d'ancien aage rédigé et mys par escript », et ce labeur, continué depuis lors année par année jusqu'en 1537, nous valut les Annales et « Chronicques du païs et comté de Laval et parties circonvoisines », si précieuses pour l'histoire de la région...

Les vers sont franchement mauvais, dit l'Abbé Angot, la rime s'y amène comme elle peut, c'est-à-dire fort mal, et la langue est embarrassée et incorrecte. Mais ce qui fait la faiblesse même du poème, l'absence complète d'imagination, a rendu l'œuvre intéressante, car on y trouve en grand nombre des détails précis et sincères qui importent même à l'Histoire générale de la France et à l'histoire littéraire...


Louis-Julien Morin de La Beauluère, né le 24 août 1798 à Laval et mort le 5 mai 1861, est un érudit, historien du Maine et de la Mayenne : « Le plus actif et le plus érudit des historiens lavallois de la première moitié du XIXème siècle », selon l'abbé Angot, qui écrivait le 2 février 1900 à la fin de la préface de son Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne : « M. Morin de la Beauluère avait, il y a quarante ans, réuni sur l'histoire de la Mayenne les recherches les plus étendues qui aient encore été faites. J'en ai pu profiter, grâce à la bienveillance du petit-fils de l'historien Louis Morin de la Beauluère ».


199.00  Euros (1305.35 FF) Gestion des livres franco de port pour la France metropolitaine Franco de port pour la France métropolitaine.


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